
If you are a news consumer, or even if you are simply online, it is very likely that you have been exposed to a myriad of information regarding climate change. From increasingly more frequent wildfires to more severe hurricanes, or from more intense droughts to rapid melting polar ice caps, it is hard not to feel anxious and overwhelmed with the bleak realities of climate change (Ágoston et al., 2022; Usher, 2022). Even more, although reputable intergovernmental organizations like the United Nations encourage us to “inform and inspire people and institutions to take action against climate change” (Sustainable Development Goal 13), it is often hard to believe that we can have a positive impact in climate action (Ardenne, 2021; Stanley et al., 2021). Fortunately, Social and Emotional Learning (SEL) shows us a useful way to help us better accept climate change and take climate action!
SEL can help us take action, in our own unique way, against climate change.
For example, SEL aims to develop and promote our self-awareness (e.g., understand our emotions, values, and goals), and our social awareness (e.g., empathize, feel compassion; CASEL, 2020; Durlak et al., 2015). This first set of competencies is essential to reflect on how the realities of climate change make us feel, how our core values about protecting the environment might align—or not—with our current lifestyle, and what could be the goals that we could realistically pursue regarding climate action. Self-awareness is particularly important nowadays because we are flooded with information coming from different sources to pause and analyze what truly matters to each one of us. Similarly, social awareness is vital for us to empathize with those most affected by climate change around the world, both human and non-human, and to feel compassion regarding the potential issues that they could be facing in their communities. For instance, we could even discover that some members of our own community, for example here in Montreal, are already being affected by more severe heat waves during the Summer (MacFarlane, 2019), or even colder temperatures during the Winter (Greenberg, 2022). As time goes by, this second set of competencies becomes more and more meaningful as we realize that climate change will ultimately impact us all, not just individuals in a faraway land.
SEL also seeks to support the development of our self-management (e.g., manage our feelings, thoughts, actions; CASEL, 2020; Durlak et al., 2015). In the context of climate change, this set of competencies will help us accept and manage our feelings regarding the current environmental situation, accept and manage our thoughts regarding global warming, and most importantly embrace and demonstrate our agency by identifying our potential role in climate action, or by identifying how we can make a positive difference in our communities. There are many things we can do! Perhaps we decide to open a social media account to spread awareness about climate change, or we could improve certain aspects of our lifestyle to be more environmentally conscious, or even clean the parks and water sources in our communities. We have the agency to decide what our role will be!
Lastly, but certainly not less important, SEL intends to improve our relationship skills (e.g., maintain healthy relationships), as well as our responsible decision-making (e.g., make constructive choices; CASEL, 2020; Durlak et al., 2015). More than ever, both sets of competencies are crucial to successfully work with others, and to take important actions to address climate change. From talking to our friends, family members, and neighbours to reaching out to local and national organizations, or from supporting environmentally friendly businesses to supporting specific policies and politicians. SEL can help us take action, in our own unique way, against climate change.
The good news is that we can take each of these sets of SEL competencies and use them as guides for action. For instance, we can ask ourselves how the reality of climate change makes us feel, how it is impacting our communities, what we think we can do to help this reality, or how we can approach people to build more support. Thus, SEL indeed seems to unveil a way for us to cope with climate change and hopefully realize our role in climate action. Have you started thinking about yours?
S’engager dans le changement climatique: Comment l’ASE peut nous aider à agir
Si vous êtes un consommateur de nouvelles, ou même si vous êtes simplement en ligne, il est très probable que vous ayez été exposé à une myriade d’informations concernant le changement climatique. Qu’il s’agisse d’incendies de forêt de plus en plus fréquents, d’ouragans de plus en plus violents, de sécheresses de plus en plus intenses ou de la fonte rapide des calottes polaires, il est difficile de ne pas se sentir anxieux et dépassé par les sombres réalités du changement climatique (Ágoston et al., 2022; Usher, 2022). Plus encore, bien que des organisations intergouvernementales réputées comme les Nations Unies nous encouragent à “informer et inspirer les personnes et les institutions pour qu’elles agissent contre le changement climatique” (Sustainable Development Goal 13), il est souvent difficile de croire que nous pouvons avoir un impact positif dans l’action climatique (Ardenne, 2021; Stanley et al., 2021). Heureusement, l’apprentissage social et émotionnel (ASE) nous montre un moyen utile pour nous aider à mieux accepter le changement climatique et à agir pour le climat!
L’ASE peut nous aider à agir, à notre manière, contre le changement climatique.
Par exemple, l’ASE vise à développer et à promouvoir notre conscience de soi (par exemple, comprendre nos émotions, nos valeurs et nos objectifs) et notre sensibilisation sociale (par exemple, faire preuve d’empathie et de compassion; CASEL, 2020; Durlak et al., 2015). Ce premier ensemble de compétences est essentiel pour réfléchir à ce que nous ressentons face aux réalités du changement climatique, à la manière dont nos valeurs fondamentales sur la protection de l’environnement peuvent s’aligner – ou non – sur notre mode de vie actuel, et aux objectifs que nous pourrions poursuivre de manière réaliste concernant la lutte contre le changement climatique. La conscience de soi est particulièrement importante de nos jours, car nous sommes inondés d’informations provenant de différentes sources, ce qui nous oblige à faire une pause et à analyser ce qui compte vraiment pour chacun d’entre nous. De même, la sensibilisation sociale est essentielle pour nous permettre d’éprouver de l’empathie pour les personnes les plus touchées par le changement climatique dans le monde, qu’elles soient humaines ou non, et de ressentir de la compassion à l’égard des problèmes potentiels auxquels elles pourraient être confrontées dans leurs communautés. Par exemple, nous pourrions même découvrir que certains membres de notre propre communauté, par exemple ici à Montréal, sont déjà affectés par des vagues de chaleur plus sévères pendant l’été (MacFarlane, 2019), ou même des températures plus froides pendant l’hiver (Greenberg, 2022). Au fil du temps, ce deuxième ensemble de compétences prend de plus en plus de sens, car nous réalisons que le changement climatique aura finalement un impact sur nous tous, et pas seulement sur des individus vivant dans un pays lointain.
L’ASE cherche également à soutenir le développement de la gestion de soi (par exemple, gérer nos sentiments, nos pensées, nos actions; CASEL, 2020 ; Durlak et al., 2015). Dans le contexte du changement climatique, cet ensemble de compétences nous aidera à accepter et à gérer nos sentiments concernant la situation environnementale actuelle, à accepter et à gérer nos pensées concernant le réchauffement climatique, et surtout à embrasser et à démontrer notre agence en identifiant notre rôle potentiel dans la lutte contre le changement climatique, ou en identifiant comment nous pouvons faire une différence positive dans nos communautés. Il y a beaucoup de choses que nous pouvons faire! Par exemple, nous pouvons décider d’ouvrir un compte sur les médias sociaux pour sensibiliser au changement climatique, améliorer certains aspects de notre mode de vie pour être plus respectueux de l’environnement, ou même nettoyer les parcs et les sources d’eau de nos communautés. C’est à nous de décider quel sera notre rôle!
Finalement, mais certainement pas moins important, l’ASE vise à améliorer nos compétences relationnelles (par exemple, entretenir des relations saines), ainsi que notre prise de décision responsable (par exemple, faire des choix constructifs; CASEL, 2020; Durlak et al., 2015). Plus que jamais, ces deux ensembles de compétences sont essentiels pour travailler efficacement avec les autres, et pour prendre des mesures importantes pour lutter contre le changement climatique. Qu’il s’agisse de parler à nos amis, aux membres de notre famille et à nos voisins ou de tendre la main à des organisations locales et nationales, ou encore de soutenir des entreprises respectueuses de l’environnement ou des politiques et des politiciens spécifiques. L’ASE peut nous aider à agir, à notre manière, contre le changement climatique.
La bonne nouvelle est que nous pouvons prendre chacun de ces ensembles de compétences de l’ASE et les utiliser comme guides d’action. Par exemple, nous pouvons nous demander comment nous nous sentons face à la réalité du changement climatique, quel est son impact sur nos communautés, ce que nous pensons pouvoir faire pour aider cette réalité, ou comment approcher les gens pour obtenir plus de soutien. Ainsi, l’ASE semble effectivement dévoiler un moyen pour nous de faire face au changement climatique et, espérons-le, de réaliser notre rôle dans l’action climatique. Avez-vous commencé à réfléchir au vôtre?
Ágoston, C., Csaba, B., Nagy, B., Kőváry, Z., Dúll, A., Rácz, J., & Demetrovics, Z. (2022). Identifying types of eco-anxiety, eco-guilt, eco-grief, and eco-coping in a climate-sensitive population: a qualitative study. International Journal of Environmental Research and Public Health, 19(4). https://doi.org/10.3390/ijerph19042461
Ardenne, P. (2021). From eco-anxiety to resilience. Critique D’Art, 56(56), 47–59. https://doi.org/10.4000/critiquedart.76145
Collaborative for Academic, Social, and Emotional Learning (CASEL). (2020). CASEL’s SEL framework: What are the core competence areas and where are they promoted? https://casel.org/casel-sel-framework-11-2020/
Durlak, J. A., Domitrovich, C. E., Weissberg, R. P., & Gullotta, T. P. (2015). Handbook of social and emotional learning: Research and practice. Guilford Press.
Greenberg, C. (2022, January 21). Coldest temperatures in years for Ontario and Quebec today and Saturday. National Post. https://nationalpost.com/news/canada/coldest-temperatures-in-years-for-ontario-and-quebec-today-and-saturday
MacFarlane, J. (2019, May 15). Montreal expects more brutal heat waves, vows to improve response. CBC News. https://www.cbc.ca/news/canada/montreal/montreal-public-health-extreme-heat-plan-1.5136993
Stanley, S. K., Hogg, T. L., Leviston, Z., & Walker, I. (2021). From anger to action: differential impacts of eco-anxiety, eco-depression, and eco-anger on climate action and wellbeing. The Journal of Climate Change and Health, 1, 100003. https://doi.org/10.1016/j.joclim.2021.100003
Usher, C. (2022). Eco-anxiety. Journal of the American Academy of Child and Adolescent Psychiatry, 61(2), 341–342. https://doi.org/10.1016/j.jaac.2021.11.020